Daniel Zielske

DANIEL ZIELSKE - Le Pont du Rialto - 2020, Venise

Comment as-tu débuté en photographie ?

La photographie a toujours fait partie de ma vie. Je suis la deuxième génération de notre famille à exercer le métier de photographe. Mon père m’emmenait lors de ses séances photo alors que j’étais encore dans la poussette. Il était photographe d'architecture classique basé à Göttingen, il s’est plus tard spécialisé dans la photographie de voyage.

DANIEL ZIELSKE - Bassin de Saint-Marc - 2020, Venise

Après ma formation de photographe, nous avons travaillé ensemble. Notre premier projet commun était la réalisation d’un album sur l'Allemagne. C'était un grand moment ! La photographie de voyage est peu à peu devenue la photographie urbaine. En attendant, la photographie d'art fait également partie de mes sujets. Je me concentre toujours principalement sur les projets de livres.

DANIEL ZIELSKE - Canal de Cannaregio - 2020, Venise

Où trouves-tu l'inspiration pour développer tes idées ?

J'ai une très vaste bibliothèque de livres de photographie et de magazines que mon père a constituée et que je continue d‘enrichir constamment. Elle fait près de 3 mètres de haut et environ 6 m de long – et livre une matière suffisante pour m'inspirer. Et j'aime consulter les livres cela avec une glace Fürst-Pückler et une tasse de café dans mon jardin d'hiver. Je ne trouve cependant pas mon inspiration dans les livres ou les magazines uniquement, mais aussi à la télévision et au cinéma, de préférence dans les vieux films ou des documentaires. J'ai également une grande affinité pour l'Angleterre. Dès le milieu des années 80, j’y ai voyagé très régulièrement avec mon père pour photographier, en particulier dans le sud et à Londres. Je suis particulièrement fasciné par les mégalopoles combiné avec les thèmes du paysage.

DANIEL ZIELSKE - Bibliothèque du monastère, monastère bénédictin Maria Laach - 2016

Quel appareil photo utilises-tu pour tes photos ?

Je photographie avec un ALPA 12 MAX et avec ces trois longueurs focales : Rodenstock / ALPA HR Alpagon 4,0/40 mm, Rodenstock / ALPA HR Alpagon 5,6/70 mm, Schneider-Kreuznach APO-DIGITAR 5,6/150 mm. Mon dos numérique est le IQ4 150 MP de PhaseOne. L'ALPA est un appareil d'architecture purement mécanique. En tant que grand fan de la perspective centrale, j’ai besoin d'un appareil photo spécial pour mes prises de vue. Il existe même une option de connexion pour les films analogiques. Pour moi, c'est le symbole d'un travail plus lent. Je viens de la photographie grand format, donc j'ai tendance à réfléchir davantage à ce que je fais et à la façon dont je le fais. Pour moi, ce n'est pas la quantité qui compte. Si je réalise une photo parfaite par jour, j’en suis très heureux ! C'est ce que j'ai retiré de la photographie analogique. Le sentiment et l'approche sont simplement différents, presque puristes. Quand il faut être un peu plus concis, je tourne avec la PhaseOne XT, en combinaison avec la Rodenstock HR Digaron-W 4.0/32 mm et la PhaseOne IQ4 150 MP. J'adore utiliser ces instruments mécaniques. Mon objectif préféré est l'objectif "normal", la focale de 70 mm. Je prends toujours toutes mes photos à partir d'un trépied.

DANIEL ZIELSKE - Bibliothèque municipale - 2017, Stuttgart

Les villes jouent-elles un rôle particulier dans tes photographies.

Qu'est-ce qui les rend si spéciales pour toi ?

Les villes me font penser à de nombreux films qui m'ont inspiré sur ce sujet. Il se joue dans les villes un grand cinéma, également pour la photographie. Je viens d'une formation de photographe de paysage, et ma fascination pour la ville n'a cessé de croître. La première chose que j'ai faite a été de photographier un livre-objet à Londres avec mon père, puis je suis allée six fois à Shanghai avec lui pour un projet d'exposition. C'est là que la passion s’est véritablement révélée. Vous arrivez en ville et vous vous laissez porter, d‘abord sans équipement spécial. Puis vous immergez peu à peu dans un nouveau monde à l'architecture extraordinaire. Tout est si excitant ! Chaque métropole est et se sent différente. Au bout de dix jours, j'ai généralement assez d'impressions et quand je rentre à la maison, je me sens de nouveau chez moi. Ce contraste est particulièrement important pour moi afin de rester créatif.

DANIEL ZIELSKE - Centre Jacob et Wilhelm Grimm - 2017, Berlin

Où peut-on te trouver quand tu n’as pas ton appareil photo à la main ?

Mon jardin d'hiver et la photothèque sont mes refuges. Je m'assois dans mon grand fauteuil rouge, que mes parents m'ont offert comme cadeau de fin d'études, et je me détends. Je lis des livres ou j'écoute de la musique. J'aime les romans policiers, en anglais et en français, et je réfléchis à la façon dont je peux traduire ces histoires fascinantes en images, par exemple.

DANIEL ZIELSKE - Campiello del Spezier - 2020, Venice

WhiteWall parvient à combiner parfaitement l'art et la technologie. Je peux toujours compter sur la qualité, elle répond toujours à mes exigences les plus élevées. Du professionnalisme à l'état pur, de la commande simple à la livraison rapide et sans faille pour moi ou mes clients. Je me sens tout simplement entre de bonnes mains.

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Je suis fasciné par la netteté et la richesse des détails. On peut se perdre dans la photographie.