A Trilogy of Light | Nils Riedweg

La passion du photographe suisse Nils Riedweg est de raconter des histoires de manière visuelle - avec ses images, il souhaite amener les gens à réfléchir et à s'émerveiller. Apprenez-en plus dans l'interview. Pour l'exposition de ses séries primées dans le cadre de photoSCHWEIZ, nous avons produit ses motifs en exclusivité - ici en impression pigmentaire derrière un plexi mat et encadrés dans une ArtBox en aluminium noir.

Photo: Nils Riedweg

Peux-tu nous raconter comment tu es devenu photographe ?

Tout a commencé avec les films - pendant mes années d'études, j'ai travaillé comme projectionniste de cinéma, non pas pour le gain monétaire, mais pour me prélasser dans l'expérience cinématographique. C'est à cette époque qu'est née ma fascination pour la narration visuelle. Par la suite, je me suis aventuré dans le département marketing d'Universal Pictures International en Suisse, une expérience qui a laissé une empreinte indélébile sur mon style photographique, un style qui continue d'évoluer.

Ma petite amie m'a fait découvrir la photographie analogique, et bien que j'aie suivi quelques cours, la véritable passion ne s'est allumée que lorsque je suis passé aux appareils photo numériques. La photographie est rapidement devenue une profession à temps partiel après des années de travail contractuel pour divers clients.

Après une année de voyage en van et mon retour en tant que responsable média dans une startup, j’ai adopté les appareils photo moyen format pour redécouvrir l’essence de la photographie : l’attention au moment présent. Ce que j’ai également découvert, c’est le plaisir de travailler avec des fichiers RAW aussi propres pendant la post-production. Mais à quoi bon créer les plus belles images si elles ne sont finalement vues que sur un écran ou un smartphone ? Le grand, c’est beau, mais la qualité doit être au rendez-vous. J’ai fait réaliser de grands tirages chez WhiteWall à plusieurs reprises et j’ai toujours été fasciné par la précision des couleurs et le niveau de détail qu’ils atteignent.

Grâce à une collaboration avec WhiteWall lors de la photoSCHWEIZ de l’année dernière, j’ai eu le privilège d’exposer ma série primée DYSTOPIA sous forme de tirages Fine Art Pigment, encadrés derrière un verre acrylique mat dans une ArtBox noire. En plus des deux qualités mentionnées ci-dessus, la présentation offrait une profondeur incroyable et une impression générale de grande qualité. Grâce au verre acrylique mat, même les conditions d’éclairage difficiles de l’exposition ne posaient aucun problème – j’étais (et je suis toujours) totalement impressionné. Cela s’est également reflété dans les réactions des spectateurs. Un immense merci à WhiteWall pour leur excellent soutien tout au long du processus – je me suis vraiment senti au bon endroit pour une telle production.

Parle-nous un peu de tes images. Qu'est-ce qui t'intéresse particulièrement ? Comment choisis-tu les couleurs, la composition, les thèmes, etc.

J'ai trois centres d'intérêt principaux : Le récit, la photographie de rue et le portrait. Mais exprimer mes idées en racontant des histoires avec toute ma créativité est ce que je préfère.

Récit/Portraits : À travers les images, j'exprime mes intérêts, mes peurs, mes pensées ou j'utilise simplement mon imagination pour un sujet qui m'intéresse.

La photographie de rue est une question de timing. Il faut être au bon endroit au bon moment. S'il arrive que tu sois au bon endroit au mauvais moment, il te suffit d'attendre. Mais en fin de compte, il s'agit aussi de raconter des histoires.

La faible profondeur de champ est un élément commun à mon travail, et la composition varie en fonction du sujet. Je vise à isoler des sujets dans des scènes ordinaires, leur donnant une certaine tension et une qualité cinématographique. Et j'ai une approche de la photographie que l'on pourrait qualifier de "nolanesque" (du réalisateur Christopher Nolan) : Je crée l'image devant l'appareil photo et non devant l'ordinateur.

Photo: Nils Riedweg

D'où vient cet intérêt ? 

Ma fascination pour les films et l'esthétique a été un moteur. Je veux m'exprimer à travers la photographie. Et partager des récits visuels avec un public plus large et recevoir une reconnaissance est immensément gratifiant.

Où puises-tu ton inspiration ? Et qu'est-ce qui t'inspire le plus ? Les films, les livres ou les magazines ? Ou encore ce qui t'entoure ?

Pour moi, l'inspiration est une interaction complexe de films, de livres, de lieux évocateurs et de musique, qui me transportent tous dans des domaines émotionnels et imaginatifs distincts. Ces stimuli ont la remarquable capacité de libérer mon esprit créatif.

Que devrions-nous savoir d'autre sur toi ?

Je m'appelle Nils Riedweg, j'ai 47 ans et je viens de Suisse. Je suis un photographe dédié à repousser les limites de la narration visuelle.