Information WhiteWall

Frechen, Allemagne - Juin 2022

WhiteWall, partenaire de l'exposition Golden Age de Delphine Diallo dans la Fisheye Gallery à Arles.

Poursuivant son développement et son rayonnement en France le laboratoire photographique WhiteWall soutient la photographie artistique et est partenaire de la Fisheye Gallery en produisant la majorité des tirages et encadrements de la série de Delphine Diallo qui sera exposée cet été à Arles.

Dans les coulisses du laboratoire photo

WhiteWall réalise pour cette exposition tous les tirages, contrecollages sur alu-Dibond et encadrements des photos de la série.

A WhiteWall employee fixes an exhibition photo of Delphine Diallo in a frame.

A WhiteWall employee produces two exhibition photos of Delphine Diallo.

A propos de l'exposition : l'artiste Delphine Diallo et la conquête du divin

Cette aventure commence par une rencontre avec Amya, un grand collectionneur d’objets d’art africains des États-Unis. Bouleversé par le travail de Delphine Diallo publié dans le New York Time (mai 2020), il la contacte et lui propose de travailler sur les objets de sa collection privée. « Je suis arrivée dans cet endroit exceptionnel où plus de trois mille objets étaient disposés, rapporte Delphine Diallo. J’étais bouleversée par les choix que j’avais à faire, comme si j’avais accès à un musée. » Ensemble, ils en sélectionnent une vingtaine, la photographe délaissant les objets qui « n’avaient pas l’énergie » qu’elle recherchait.

Le travail commence par de longues discussions avec le collectionneur à propos de l’histoire des pièces choisies, une manière de faire parler le passé et le présent qu’elles recèlent, leurs dimensions corporelles et spirituelles aussi. Une fois en confiance avec ces treize artefacts africains, la photographe les découvre à sa manière et pénètre leur mystère. À travers son regard, les objets se dévoilent et prennent vie. Accompagnée de trois femmes noires représentant trois beautés physiques du continent africain – Soleïta la Congolaise, Oyte l’Érythréenne, et Johanna la Nigériane –, Delphine Diallo amorce, selon ses termes, « la transmutation du divin ». « Chacune représente une reine de chaque pays, et je leur ai demandé de choisir l’objet qu’elles souhaitaient porter en fonction de la connexion qu’elles établissaient avec lui. » L’espace ainsi ouvert accueille une connexion spirituelle, les femmes s’approprient l’objet ressuscité.

L’énergie sensible qui émane des portraits ainsi réalisés est pour la photographe un élément de langage et de communication essentiel, car chaque talisman porte en lui un symbole, une signification propre. « Ces objets ont été conçus il y a des siècles pour des objectifs spirituels, des rituels de protection, des rites de passage entre l’adolescence et l’âge adulte, ils avaient un rôle précis. Une fois extraits de leur continent d’origine, ils ont perdu ce rôle. » Pour Delphine et ses amies-modèles, cette transmutation de force et de pouvoir devient essentielle. Une manière de réinjecter vie et immortalité aux artefacts divins à travers corporalité des femmes africaines – divines elles- mêmes. « Grâce à mon travail, je redonne vie à ces objets et leur redonne une place dans l’histoire moderne et contemporaine de l’art », analyse la photographe.

Prise de conscience

Au-delà de cette transmutation, l’artiste nous fait prendre conscience du rôle du corps de la femme noire à travers l’histoire coloniale. « On n’est pas des objets ! Nous sommes des sujets ! », affirme-t-elle. Ouvrant la conversation avec ses amies- modèles, la photographe replace dans son contexte historique et spirituel les rituels animistes liés aux éléments de la nature et de l’éducation. « Depuis des années, mon travail s’est construit autour de la femme et son rapport dans la société. Je me suis concentrée sur la femme noire car j’en suis une, mais aussi parce qu’elle a été très opprimée à travers l’histoire. Aujourd’hui, je souhaite ouvrir le débat en parlant de la perception du corps dans notre société moderne. Il faut qu’on prenne conscience de nos responsabilités, celle des parents, de l’éducation, en termes de culture, et arrêter de promouvoir la femme objet ! »

À l’image de ses propos, le collage prend un rôle particulier dans sa nouvelle démarche. Ses thématiques, ses images et ses supports s’hybrident. On retrouve dans ses travaux parfois dix ans d’archives. Une façon de réintégrer ou d’interpréter à nouveau sa vision. En perpétuelle recherche d’une connexion avec l’Univers qu’elle nomme le divin, Delphine Diallo trouve dans la matière cette plénitude. « Si tu arrives à te connecter avec tes émotions, ton cœur s’ouvre beaucoup plus. » Une technique quasi thérapeutique pour l’artiste qui considère le collage comme une forme dans laquelle elle fait vivre son esprit en toute liberté. « Cette forme d’art est pour moi une discussion, une connexion psychologique, une façon de soigner le corps avec la vision. Tout est une question d’impact de la vision sur le mental », conclut l’artiste.

Vous pouvez découvrir l'entretien avec l'artiste Delphine Diallo et directrice de galerie Salomé D'ornano

A propos de WhiteWall 

WhiteWall – Photographie à la perfection 

Fondé en 2007 par Alexander Nieswandt, WhiteWall s'est imposé depuis 17 ans comme le leader mondial de l’impression et de l’encadrement photo haut de gamme. Avec une équipe constituée d’experts et de passionnés de photographie, WhiteWall s'applique sans cesse à perfectionner son savoir-faire et à développer de nouveaux produits pour servir au mieux les besoins des photographes.  

Avec quelque 20 000 photographes professionnels clients dans le monde, quatre flagship stores à Düsseldorf, Hambourg, Munich et Berlin (Allemagne), ainsi qu'un shop-in-shop à la galerie LUMAS à New York, WhiteWall est un acteur incontournable du secteur. Sept récompenses aux TIPA World Awards, dont celui du « Meilleur laboratoire photo du monde », soulignent l'exigence et la qualité des produits WhiteWall. Par ailleurs, WhiteWall a reçu pour la première fois le très convoité German Design Award 2024 dans la catégorie « Excellent Product Design ». Ce prix, décerné par le Conseil du Design, est une reconnaissance importante de l'engagement et de la qualité du design de WhiteWall. 

Ce travail irréprochable s’appuie notamment sur des matériaux, des supports et des cadres artisanaux de grande qualité dignes des meilleures galeries, ainsi que du sur-mesure soigneusement travaillé dans l’atelier WhiteWall. Présent dans 13 pays, WhiteWall emploie aujourd’hui pas moins 200 collaborateurs. Tous les tirages et tableaux sont réalisés puis expédiés vers une soixante de pays dans le laboratoire professionnel basé à Frechen, près de Cologne (Allemagne), lequel s’étend sur plus de 10.000 m².